Lubero: des parents de Masereka soulagés par la mesure de gratuité de l’éducation de base
La mesure de gratuité de l’éducation de base a déjà soulagé plusieurs parents dans des milieux tels que Masereka, agglomération du territoire de Lubero. Confronté au problème d’infertilité du sol, ces parents éprouvent d’énormes difficultés à s’acquitter des frais de scolarité des enfants dès lors que les champs, seule source de revenu, ne produisent plus suffisamment.
A l’école primaire Mahikwe sise en localité de Vulyethe, nous avons rencontré cette dame d’une cinquantaine d’années qui se dit soulagée par la prise en charge de ses trois écoliers grâce à la mesure de gratuité de base. Elle rend hommage au Président Félix Tshisekedi et ne jure que par un vote de gratification à sa faveur.
« Auparavant, ils payaient 5 dollars le trimestre, par an il allait payer 15 comme frais scolaires. Et comme ces temps-ci la gratuité est opérationnelle, ils ne payent plus les frais scolaires. Nous recevons les frais de fonctionnement de l’école depuis Kinshasa c’est 2 cents mille francs congolais. Mais nous suggérons qu’ils ajoutent à ça car la satisfaction d’un besoin crée un autre » a expliqué une cultivatrice locale.
Cette autre dame plaide pour sa part pour la gratuité de l’éducation même pour l’école secondaire, comme les champs de paysans sont devenus stériles.
« Nous apprécions le travail du chef de l’Etat, d’autres fois c’est nous qui payons les enseignants pour la scolarisation de nos enfants et cela constituait une charge lourde pour nous. Mais avec la gratuité de l’enseignement de base nous les parents nous sommes soulagés. Nous souhaitons une bonne chance au président de la république qu’il aille de l’avant » ajoute cette femme paysanne.
Pendant ce temps, AMOS BWAKYANAKAZI, Directeur de l’EP Mahikwe salue la prise en charge de tout son personnel. « Par contre le problème d’effectifs pléthoriques suite aux infrastructures insuffisantes est réel », explique-t-il.
« Nous étions en difficultés à trouver l’argent à payer aux enseignants car on ne produisait plus dans nos champs. Nous demandons au président de la république d’étendre la gratuité de l’éducation jusqu’à l’école secondaire »
Si la gratuité de l’éducation de base est saluée dans plusieurs écoles de l’intérieure car venant soulager les parents, elle pose problème en milieu urbain où des enseignants, bénéficiaires de la prise en charge des parents, ont vu leur salaire minoré.
Georges Kisando Sokomeka