La RDC ne devrait envisager de dialogue que si le M23 soutenue par le Rwanda se retire du sol congolais. Néanmoins, il est temps pour chaque citoyen de faire son possible pour défendre le territoire congolais. Appelle du mouvement citoyen Lutte pour le changement, LUCHA Butembo. Anelka Mwanya, activiste au sein de la LUCHA, a dit ce lundi 31 Octobre 2022 commentant la progression des rebelles du M23 soutenues par le Rwanda.
Pour Anelka Mwanya, la progression du mouvement du 23 Mars dans plusieurs grandes agglomérations du territoire de Rutshuru n’est pas une victoire pour le Rwanda accusé de soutenir cette rébellion, mais un pas vers sa chute. Il invite chaque congolais à se prendre en charge et défendre la nation selon l’article 63 de la constitution de la RDC.
« L’occupation de toutes ces entités est un échec pour le Rwanda. Cela va réveiller même ceux qui étaient endormis et ça va permettre à la population de se mobiliser pour qu’elle se prenne en charge enfin de défendre le territoire congolais. Se prendre en charge veut dire que chacun fasse ce qu’il peut pour défendre la nation, que celui qui peut prier le fasse, que celui qui peut marcher marche, etc. pour que la paix revienne » a fait savoir Anelka Mwanya.
Commentant le communiqué de l’Union Africaine appelant les différentes parties prenantes dans cette guerre du M23 au dialogue, Anelka Mwanya explique que la RDC ne devra envisager de dialogue que si le M23 soutenue par le Rwanda se retire du sol congolais.
« L’union africaine devait juste demander aux rwandais de rentrer chez eux. Aujourd’hui ils nous appellent à dialoguer avec une armée qui est déjà sur notre sol. L’UA devait d’abord demander aux rwandais de rentrer chez eux enfin qu’il y ait dialogue » a-t-il renchéri.
Notons que les FARDC ont déjà stoppé la progression des rebelles du M23 sur les deux fronts selon plusieurs sources. Sur le front Nord l’armée a stoppé les rebelles à Kahunga et Mabenga alors que sur le front sud l’armée repousse les rebelles à partir de Kibuma notent nos confrères de la Radio Okapi.
Ismaël Kabuyaya