10 ans après la mort de Colonel Mamadou Ndala, la population ne cesse de demander que justice soit faite. Car le procès fait à Beni n’a été qu’un simulacre alors que ce héros national a été assassiné le 02 janvier 2014. C’est la position soutenue par Maitre Jean–Marie Vianney Kanzira, avocat et acteur politique en ville de Butembo.
« C’était un militaire dévoué et loyal qui nous a appris que l’on peut défendre ce qui est juste malgré les ordres mal donnés. Mamadou est parmi les acteurs qui ont taillé en pièces le M23 et qui ont démontré à la face du monde que l’armée rwandaise n’est rien, que c’est une pourriture que l’on peut détruire en rien de temps. Aujourd’hui, nous nous souvenons de lui, de ce grand–homme. », se rappelle Maitre Jean Marie Vianney Kanzira.
Les circonstances de sa mort ne font planer aucun doute sur son assassinat par des gens qu’il connaissait car, on ne peut jeter une roquette sur une jeep qui roule et elle ne fait pas de tonneau. On ne peut mourir calciné puis on retrouve ta ceinture et ton téléphone intacts. Un témoin clé ne peut mourir juste après avoir promis de dire la vérité sans que cela n’interroge. », fait-il observer.
Nous pensons qu’il a été tué. Ça été planifié parce que, juste après avoir défait le M23, il y a avait eu les déclarations de Makenga et des autres militaires du M23 qui, tous ceux qui les ont défaits, devraient mourir. Les Bauma, les Ndekesire, Ndala, et d’autres sont déjà morts. Certainement cela avait été planifié par le Rwanda et leurs supplétifs qui sont en RDC.
« Il faut refaire le procès Mamadou Ndala pour pouvoir honorer ce héros. », soutient dure mordicus Maitre Jean-Marie Vianney.
Hervé Mukulu
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