Au lendemain de la prise de fonction de Jean Pierre Bemba Gombo comme nouveau ministre de la défense de la RDC dans le gouvernement Sama Lukonde II, la société civile du Nord Kivu remet à la table sa demande de réforme de l’armée. Cette réforme devrait être axée sur le traitement des militaires, leur équipement et surtout le nettoyage des rangs de l’armée. Edgard Katembo Mateso, vice-président des forces vives du Nord Kivu croit à la nouvelle énergie que pourrait apporter Bemba Gombo connu comme un guerrier déterminé.
Notre armée pourrait être en même de se défaire des agresseurs, des terroristes et de nombreux groupes armés auxquels elle fait chaque jour face, si un travail de nettoyage se fait avec détermination à son sein. La réforme de l’armée devrait tenir être d’abord et avant tout un coup de ballet au sein de son commandement et de ses rangs. ‘‘ Depuis la période de Mobutu avec la nomination de Bisengimana comme directeur de cabinet du président de la république, l’armée a commencé à être infiltré. Et avec l’avènement de l’AFDL, du RCD, du CNDP et même du M23, l’armée a été davantage infiltrée. Et à cause de toutes ces infiltrations, vous constaterez qu’il est difficile de gagner la guerre’’ fait observer le vice-président de la société civile du Nord Kivu.
Mais comme la réforme de l’armée peut prendre du temps, Edgard Mateso croit à la solution qui consisterait à créer une brigade spéciale qui ne peut être influencé par des traitres grâce à un commandement autonome, c’est-à-dire bien contrôlé et qui ne dépend pas du commandement ordinaire de l’armée.
Ces propositions de la société civile du Nord Kivu à Jean Pierre Bemba après sa prise de fonction comme min de la DéfenseLa personnalité de Bemba inspire confiance, mais il faut qu’il ait coupé tout lien avec ses anciens alliés de l’extérieur du pays note Edgard Mateso.
Une nouvelle personnalité amène toujours un nouvel espoir. Et Jean Pierre Bemba a besoin certainement de l’appui de toutes les forces nationales pour réussir croit-il. Il demande au gouvernement de prendre des dispositions pour mettre fin au calvaire qu’endure le peuple.
Emmanuel Kateri.
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