Le processus électoral en cours portait dès le départ des germes de contestation. Selon le professeur Kahindo Muhesi, enseignant en sciences politiques, la désignation des animateurs de la CENI, la publication du calendrier électoral s’est toujours confrontée à la controverse de l’opposition. Pour ce chercheur, la prorogation de la période de vote peut affecter les résultats du vote.
« Le fait qu’on n’ait pas voté au même moment peut influencer les électeurs qui n’ont pas encore voté. » Vous savez, si je dois faire une petite comparaison avec les matchs de foot, lorsque les matchs de foot sont déterminants pour départager quatre équipes, parfois on le fait au même moment pour éviter des influences. Tel est le cas pour le vote. Donc, ces irrégularités vont certainement impacter les résultats », explique le chercheur.
Afin de prévenir une crise postélectorale, le Professeur Kahindo Muhesi suggère à la CENI de crédibiliser le reste du processus. Pour lui, il y a encore moyen de crédibiliser le processus de compilation. Il suggère également la mise en place des commissions de médiation et d’écoute de différents acteurs engagés dans le processus électoral en cours au pays.
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