UCG: « Analyse des associations des cultures en région de Butembo, cas du Haricot nain et du maïs », est une thèse défendue par le père Kalenghya

« Analyse des associations des cultures en région de Butembo, cas du Haricot nain et du maïs. » C’est la thèse défendue ce mardi 13 février 2024 à l’Université Catholique du Graben, UCG Butembo au Nord-Kivu,  en faculté de sciences agronomiques par l’ingénieur Jean-Pierre Kakule Kalengerya, enseignant à l’Université de l’Assomption au Congo.

Pour la défense publique de sa thèse, après la défense privée, devant les éminences grises membres du jury, les collègues et la famille dans l’amphithéâtre Malu Malu au site horizon; le père assomptionniste Jean-Pierre Kakule Kalengehya a souligné que l’association des cultures est une norme dans cette région pour plus d’une raison.

« On a constaté qu’elle permet de produire davantage sur des surfaces culturales réduites. En association des cultures, les maladies et les ravageurs sont souvent diminués. Les adventices se développent moins. Les variations de rendement d’une année à l’autre sont moins impactantes. On a constaté une augmentation de la teneur en protéines des céréales lorsqu’elles sont associées aux légumineuses. »

Néanmoins, malgré cela, les résultats sont souvent en défaveur des paysans agriculteurs. Pour causes.

 Malgré l’utilisation de la pratique de l’association des cultures, le rendement chez les paysans reste faible à cause du nombre élevé d’espèces associées.

« Malgré l’utilisation de la pratique de l’association des cultures, le rendement chez les paysans reste faible en raison du nombre élevé d’espèces associées, de l’arrangement spatial et chronologique des mises en place mal définies, ainsi que des fortes densités de semis. » 

C’est pourquoi, après des essais menés sur plus de 3 ans, il conseille ces pratiques agricoles pour plus de rendement, comme l’ont montré ses résultats.

« En culture pure, nous avons constaté que c’est le haricot semé à des écartements de 15/15 qui a un rendement élevé. En culture de maïs, les écartements de 40/40 ont donné de bons résultats. En association, le haricot semé à 20/20 associé au maïs semé à 40/40, ainsi que le haricot semé à 30/30 associé au maïs à 60/60, ont donné des résultats prometteurs. »

Après des échanges avec les membres du jury pour la compréhension et l’amélioration des résultats, l’ingénieur assomptionniste Jean-Pierre Kalengehya a été couronné docteur en thèse avec mention.

Hervé Mukulu

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