UCG/ Conférence : « Pèche et aquaculture pour la souveraineté nationale : rôles des acteurs » (Prof. Symphorien Katavo)

« Pèche et aquiculture  pour la souveraineté nationale : rôles des acteurs » est la thématique développé par le professeur Symphorien Kavato lors d’une conférence scientifique organisée par la faculté des sciences agronomiques de l’université Catholique  pour célébrer la journée nationale du poisson le 24 juin.  La RDC qui  a été le pays pionnier de l’aquaculture malheureusement 60 ans plus tard, elle est devenue parmi les derniers en termes de production.

« Nous avons été le pays pionnier de l’aquaculture en Afrique. Tout a commencé en 1946 avec la ferme pilote de Kipopo dans le haut Katanga et qui était  la ferme pilote de toute l’Afrique. Les autres qui ont observé la productivité de cette  ferme ont copié ce qui se faisait en RDC.  Vers les années 60, dans tout le pays on pouvait compter 122 mille étangs piscicoles. Ce qui représentait 4 mille hectares d’étangs sous eaux avec un regroupement de 15 mille pisciculteurs. Cette attention de l’aquiculture n’a pas évolué. C’est ainsi que la RDC va connaitre un déclin. Alors que la RDC était pionnière aujourd’hui, elle est parmi les derniers en termes de production aquicoles. On peut constater avec beaucoup d’amertume qu’à travers le pays nous appliquons encore la pisciculture extensive qui est basée surtout sur l’élevage des poissons dans des étangs rudimentaires qui ne représentent aucune activité économiquement rentable » a-t-il expliqué.

Il est ainsi inimaginable mais ça fait que la RDC consomme du Tilapia qui vient de la chine alors que cette espèce très appréciés a ses origines en RDC.  Plusieurs possibilités sont  disponibles pour pallier à ces problèmes, il faut identifier les problèmes de ce secteur  et appliquer les techniques modernes.  Il faut penser développement durable de l’aquaculture, l’affectation des ressources où elles sont les plus productives, le partenariat Public-privé est très indispensable car les investissements privés sont les moteurs du développement. Il faudra aussi et surtout investir dans la recherche scientifique pour répondre aux défis locaux. Pour cela les ressources scientifiques sont disponibles comme les prouves les exposés du jour.

Hervé Mukulu

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