Nord-Kivu : La faculté d’agronomie de l’Université Catholique du Graben se fixe le défi de produire 50 milles plantules d’Artemisia
L’Artémisia, la plante réputée efficace pour le traitement du corona virus et surtout du paludisme se cultive à nouveau à l’université catholique du Graben de Butembo en province du Nord-Kivu. Une pépinière de cette mythique plante est entretenue dans des champs expérimentaux de la faculté des sciences agronomiques de l’UCG au site horizon.
Le Professeur Charles Valimunzigha connu sous le nom de Virus, qui conduit ces travaux fait savoir les demandes des plantules de l’Artémisia se multiplient depuis des récentes révélations sur ses vertus, contestées par l’OMS, de traiter le coronavirus. Il se fixe le défi de produire 50 milles plantules d’Artémisia.
Selon ce chercheur, cette plante était entretenue de 2000 à 2005 à l’UCG pour ses vertus de traiter le paludisme. « Nous avons eu des informations que maintenant cette plante a une grande renommée et comme nous l’avons déjà expérimenté dans le passé on veut encore s’y investir de nouveau. Il y a un forum dit Artemisia où l’on a eu la semence par l’entremise de papa Litembo à travers une ONG. C’est à l’issu de son voyage à Bukavu qu’il nous a ramené les graines qui sont maintenant au niveau du germoir. Au bout d’un mois nous allons voir l’état des plantules et nous espérons que dans un mois les plantules auront un stade d’être mise au champ » explique le Professeur Charles.
L’objectif pour l’UCG est de mettre cette plante médicinale à la portée de toute la population de BUTEMBO. « Chaque parcelle de Butembo doit avoir deux ou trois plantes d’Artémisia car elle lutte efficacement contre le paludisme », ajoute ce chercheur.
L’Artemisia, est une arme contre le paludisme. A en croire les usagers, cette phytothérapie est capable de le prévenir, de le guérir, et peut-être même d’éradiquer le paludisme. Bien que l’Organisation mondiale de la santé déconseille ce traitement, plusieurs pays africains l’on déjà adopté comme remède pour lutter contre le paludisme, un fléau qui enferme le continent noir dans la pauvreté.
Georges KISANDO
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