Butembo/UCG : plusieurs sources de captage d’eau sont polluées suite au mauvais aménagement (CT PROSPERINE MASIKA, RBC)
L’urbanisation galopante a une incidence sur la qualité de l’eau des sources aménagées dans la région de Butembo-Lubero. Les normes en la matière ne sont plus respectées ont constaté des étudiants en département de santé publique à l’Université Catholique du Graben à l’issue des descentes effectuées en ville de Butembo et en territoire de Lubero.
Dans le cadre du cours des Travaux Pratiques et Enquêtes sur terrain enseigné par le CT Prospérine Masika en faveur des étudiants de G2 en faculté de médecine, département de Santé Publique, la pollution des sources de captage d’eau a été constatée. Les normes y relatives sont bafouées que ça soit dans les entités urbaines ou les milieux ruraux. A Lukanga, où les étudiants de santé publique ont été en descente, ils ont découvert une source d’eau atypique, explique Samuel Kaviti .
« Cette source est un danger. Elle est hyper polluée. Elle est en bas des toilettes du marché, à 10 mètres de la poubelle publique mais également, elle est située au bord de la route » déplore-t-il.
Selon madame le Chef des Travaux Prospérine une source d’eau doit être aménagée à 100 mètres des habitations, à 500 mètres des cimetières mais également il est impérieux de sécuriser le site de captage.
« Avec la densité de la population même là où on avait des bons emplacements, aujourd’hui il y a des problèmes », alerte Prospérine Masika.
Les consommateurs de l’eau puisée des sources polluées sont exposés à diverses maladies, alerte Masika Prospérine.
« Nous réalisons que dans presque toute les zones de santé, il y a un problème de fièvre typhoïde », déplore-t-elle.
Cette experte en santé publique conseille la communauté à recourir systématiquement à des alternatives de désinfection de l’eau comme l’usage du clore.
Retenez que depuis 2006, l’UCG organise les sciences de sante publique. Au sein du département de santé publique sont aussi organisées les options de santé communautaire et de gestion des institutions de santé.
Georges Kisando Sokomeka