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Butembo: « le laboratoire qui sera installé à l’UCG aura pour rôle de développer la filière semencière », (Coordo PASA/N-K)

Butembo: « le laboratoire qui sera installé à l’UCG aura pour rôle de développer la filière semencière », (Coordo PASA/N-K)

Le Nord-Kivu sera en mesure de développer la filière de semence de la pomme de terre grâce au  laboratoire qui sera bientôt installé à l’Université Catholique du Graben, à Butembo. Cet outil de recherche sera installé dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur Agricole au Nord-Kivu, PASA/N-K. Selon Daniel Bunambo, coordonnateur de ce projet, ce labo, une fois installé, permettra, non seulement de produire des souches de semences, mais également d’assainir les autres variétés existantes.

Partenaire du projet PASA/N-K dans son volet recherche scientifique, l’UCG a constaté que la zone du projet fait face à un déficit à termes des semences de qualité. Ainsi, explique Daniel Bunambo, pour y remédier, le projet a résolu d’implanter, à l’UCG, un laboratoire de production des vitro-plans pour la pomme de terre.

« Le laboratoire qui sera construit à l’UCG a pour rôle de produire les souches de la semence pour que nous puissions être à mesure de développer la filière de la semencière. Alors, l’équipement qui sera là doit être moderne, qu’il soit à mesure de nous produire ce que les autres pays sont entrain de produire. Je vois par exemple les vitro-plans qui sont produites à Kachekano Institute de l’Ouganda, d’autres sont produites à Nakuru au Kenya », a expliqué Daniel Bunambo.

La RDC veut faire autant à partir de ce laboratoire en gestation, avec deux avantages à savoir ; renouveler tous les trois ans les variétés de la pomme de terre, et assainir les autres variétés existantes.

Une fois ce laboratoire installé, nous serons à mesure de renouveler, chaque trois ans, les variétés de la semence des pommes de terre. Il y a des variétés comme le « Kinigi », le « sesenia » et le carolus ; c’est ça la première mission que nous donnons à l’université. Une deuxième mission nous permettra d’assainir les variétés existantes. Donc, il y aura un impact sur la production des pommes de terre dans la zone », a-t-il assuré.        

Il sera d’abord spécialisé dans la pomme de terre, mais plus tard, d’autres scénarii pourraient être réalisés, ajoute Daniel Bunambo.

Mais attention, prévient-il, l’impact de cet outil ne pourra se perpétuer qu’avec une autonomie de gestion indépendante de l’université, c’est-à-dire que le laboratoire devrait être en mesure de supporter les dépenses liées à son fonctionnement.

Jackson Sivulyamwenge

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