Les interprétations faites de l’adresse du Président Felix Tshisekedi dimanche 6 décembre sont diverses. En ce qui est particulièrement de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, le Président de la république dit avoir retenue la proposition d’établir une administration appropriée dans les zones en proie à l’instabilité et aux conflits notamment à Beni et Butembo.
Abbé Patrick Kasolene, politologue ressortissant de l’Université Catholique du Graben, UCG Butembo, en province du Nord-Kivu salue le souci du président Felix Tshisekedi d’apporter des solutions à la persistantes crise sécuritaire de Beni qui vient de totaliser à l’heure actuelle plus de six ans. Selon l’Abbé Patrick Kasolene, dans le contexte de la région, établir une administration appropriée dans les zones en proie à l’instabilité et aux conflits peut avoir deux issues. Soit l’Etat de siège ou l’Etat d’urgence.
« L’état d’urgence est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme la liberté de circulation ou la liberté de la presse, alors que l’état de siège correspond à un degré supérieur à l’état d’urgence. Il instaure un transfert de pouvoir des autorités civiles aux autorités militaires. Cela signifie que l’armée assure la sécurité des citoyens en lieu et place des forces de police », explique l’abbé Patrick.
Pour rappel, dans de son allocution, Felix Tshisekedi s’est exprimé en quatre langues nationales pour appeler à la mobilisation générale en vue de créer l’Union sacrée pour la République.
Georges Kisando Sokomeka
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