Butembo: attaque contre les FARDC et la PNC, ces pertes inutiles infligées à la nation(Kyaghanda Yira, SOCIV)

Les présumés mai-mai ont attaqué la position militaire de Kavale dans le quartier Mukalangirwa la nuit du dimanche au lundi 21 novembre en commune Vulamba. Une tête humaine et une tenue militaire perchées sur un stick de bois ont été visibles le matin de ce lundi près du pont Sinohydro. La société civile condamne l’attaque attribuée aux miliciens mai-mai et l’asbl Kyaghanda Yira regrette l’assassinat d’un agent de la défense en ce moment où le pays en a le plus besoin.

 L’échange de tirs a duré environ 4 heures selon les habitants de la partie Nord de la ville de Butembo, en province du Nord Kivu dans la partie Est de la RDC. Les militaires casés sur le lieu ont repoussé les miliciens lors de ces combats qui ont  eu lieu entre 1  heure et 4 heures du matin. Les assaillants ont capturé et décapité  un militaire laissant sa tête clouée sur un stick de bois à côté de sa tenue au pont SINOHYDRO sur le boulevard. “Cette victime est identifiée comme un militaire de la 31e   brigade commando basé à Rughenda”,  explique le commandant ville de la police  Polo Ngoma au micro

La société civile de Butembo condamne cette énième attaque des maï-maï contre les positions militaires installées dans la partie Nord de la ville. “Vu le danger que court le pays, les mai-mai devraient plutôt s’associer aux FARDC que de les attaquer’, exhorte   Mathe Saanane, président des forces vives de Butembo. 

Par ailleurs, alors que la république attend que les jeunes adhèrent aux Forces Armées de la RDC, il est regrettable qu’à Butembo ça soit plutôt les agents de l’ordre  qui sont tués par la population. C’est le regret qu’émet l’asbl Kyaghanda Yira. Le Chef de Travaux  Gédéon Mwasasi en  est le président.

“Le Kyaghanda Yira stigmatise le fait que des actes d’ une aussi grande cruauté puisse se passer  sur la terre de Butembo, ville qui constitue pour les membres de cette communauté un oasis de  paix.il s’agit donc d’un véritable sacrilège contre Butembo posé par des ennemis de notre entité.  En effet, en ce moment de l’ histoire de notre pays où nous avons besoin d’ éléments pour la défense de la nation, il est insupportable qu’ on inflige à la nation une perte inutile”, explique-t-il. 

Un policier et un militaire tués en 48 heures. Situations qui survient quelques mois  après des échauffourées qui ont conduit à l’assassinat des policiers dont le commandant second de la police  à Butembo. 

Georges Kisando Sokomeka