Les zones humides sont menacées par l’activité humaine et par le changement climatique. Ces espaces qui servent à stocker le carbone sont à protéger pour le bien de l’humanité explique l’ingénieur Sorel Wasukundi, expert est gestion de la biodiversité et aménagement forestier : « Les zones humines renferment des espèces qu’on ne peut trouver sur terre ferme pour dire des terres qui ne sont pas inondées. Les zones humides sont ainsi à protéger car elles regorgent une biodiversité particulière. »
Sorel Wasukundi, enseignant en facultés des Sciences Agronomiques à l’Université Catholique du Graben, regrette qu’actuellement les zones humides soient menacées.
« Les zones sont menacées avec l’anthropisation qui induit des activités comme la pêche non régularisée ou illicite dans les lacs, la coupe du bois dans les zones humides, …Plus encore les tourbières, des zones où la matière organique n’a pas eu une décomposition complète puisqu’elle est gorgée d’eau et qui servent à stocker d’importante quantité de carbone pour lutter contre le réchauffement climatique ; ces tourbières sont menacées par l’activité humaine. »
La convention de Ramsar signée en 1991 et ratifiée par la RDC pour la protection des zones humides définie les zones humines comme des étendues des marais, des fagnes, des tourbières, d’eau naturelle ou artificielles, qui sont permanentes ou temporaires, avec une eau coulante ou stagnante, douce, salée ou saumâtres mais aussi les étendues marines dont la profondeur en marrés basse n’excèdent pas 6 mètres.
Rappelons que le monde célèbre chaque 2 février la journée internationale des zones humides.
Hervé Mukulu
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