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Butembo : état de santé critique de Kapusu en prison, le célèbre enfant de la rue se dit abandonné par les siens même ses co-fans de Nyuki

Butembo : état de santé critique de Kapusu en prison, le célèbre enfant de la rue se dit abandonné par les siens même ses co-fans de Nyuki

Chaque année, à la date du 26 novembre, est célébrée à travers le monde entier la Journée mondiale des enfants des rues. C’est une journée qui interpelle toute personne et toute organisation à se pencher sur la situation des enfants de la rue. En ville de Butembo La Voix de l’UCG s’est penché sur la situation d’une figure emblématique de l’enfant de la rue vivant  en prison depuis quatre ans.

Il s’agit de Kambale Muhambira connue sous le célèbre  pseudo de Kapusu, cet enfant  de la rue âgé aujourd’hui de 24 ans. Il vient de passer quatre longues années en prison pour avoir trempé dans des actes de violences à la base du lynchage des migrants rwandophone de passage en ville de Butembo, en province du Nord-Kivu.

Le jeune homme traverse une mauvaise passe en prison où son état de santé s’est détérioré ces dernières semaines. « J’ai frôlé  la mort. Je ne savais même plus articuler une lettre. Toute ma bouche était envahie par des plaies »,   a dit Kapusu avec une voix tremblante, témoignant de son état de santé précaire.

« La prison a été une leçon pour le célèbre pick-pocker  de Butembo  aujourd’hui convertie », a témoigné monsieur Padonne, un condamné à 7ans de servitude pénale et originaire du même  village  que Kapusu.

Une fois en dehors de la prison, Kambale Muhambira, alias Kapusu compte se trouver un emploie décent.

« Suis apte à exercer le commerce et n’importe quelle autre boulot », a-t-il fait savoir.

Monsieur Kapusu est rongé pendant sa difficile période de maladie par un sentiment d’abandon par les siens. Il cite expressément ses co-fanatiques de  l’Association Sportive Nyuki, une équipe à laquelle il a consacré son enfance entant que troubadour et mobilisateur. 

Le pauvre Kapusu appelle à la solidarité des bonnes volontés.

Georges Kisando Sokomeka

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