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Butembo/Journée ville morte : le Parlement Débout de Furu exige la levée du couvre-feu

Butembo/Journée ville morte : le Parlement Débout de Furu exige la levée du couvre-feu

Certains services ont connu une paralysie partielle d’activités ce vendredi 21 janvier 2022 à la suite d’un appel à la grève lancé par le Parlement Débout de Furu. Plusieurs écoles en communes Vulamba et Bulengera  n’ont pas fonctionné.

Par cette action, ce mouvement citoyen tenait à exiger la lumière autour d’une cargaison contenant des indices semblables à ceux de l’armée ougandaise interceptée en ville de Butembo en début du mois de janvier 2022. Cette structure exige également la levée de la mesure de couvre-feu instaurée la veille des fêtes de fin d’année après un attentat au resto bar INBOX à Beni, le jour de Noël.

Les commerces n’ont pas fonctionné toute la journée dans la partie Nord de la ville de Butembo. La police et l’armée ont été déployées à Furu afin de rétablir le trafic routier Butembo-Beni, momentanément interrompu par les manifestants.

Au centre-ville par contre, les marchands y étaient déjà présents en dépit des incertitudes qui ont plané sur la paralysie des activités. Comme cet appel à la grève a coïncidé avec la journée du vendredi dont les heures matinales sont consacrées aux travaux communautaires, le salongo, logiquement c’est à 09 heures que les différents services sont censés ouvrir leurs.

Alors que tout venait de démarrer, les activités ont été interrompues vers 11 heures à la suite des cris de provocation lancée par une poignée des manifestants aux forces de l’ordre déployées dans différents points stratégiques de la ville. Retenez en outre que les activités sont paralysées au sein de la quasi-totalité des établissements scolaires des communes Bulengrera et Vulamba.

Dans la vallée dite des écoles, sises à Kavaghendi, des élèves ont été contraints de quitter les salles de classe par certains badauds, a constaté notre reporter.  Retenez qu’à Beni la synergie des groupes de pression et mouvements citoyens annonce une série des manifestations du 24 au 29 janvier  pour exiger la levée de l’état de siège.

Georges Kisando Sokomeka

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